Les lumières sont éteintes. Le brouhaha, pourtant constant jusque là, laisse soudain place à un silence très pesant. Les sourires sont pourtant là, sur chacun des invités, dont leurs regards se portent alors sur la "star" du jour, malgré la pénombre, pas si obscure que cela.
Il fait beau dehors, et surtout très chaud. Les volets fermés laissent passer une fine lumière qui permet tout de même de rester attentif à ce qu'il se passe.
Cet atmosphère étrange, pourtant joyeuse, se casse par un chant bruyant. Mélodie amusante que seul ce genre de moment peut y fournir tout son sens. Chacun essai de chanter en rythme, essayant de s'accorder avec le voisin, pour un résultat plus que médiocre. Mais ici, tout le monde s'en fiche éperdument. Personne n'est ici pour un quelconque télé-crochet.
L'émotion se voit, se sent, sur le visage familier de ce catalyseur de bonne humeur. La famille, les amis, les collègues, tous sont réunis pour lui aujourd'hui.
Il ne sait pas à quoi s'attendre, gardant un sourire pour ne pas trahir son stress de la découverte. Les regards sur lui sont lourds, mais bienveillants. Chacun veut connaitre la suite, la conclusion de cette pénible attente... et arrêter de chanter en boucle cette fameuse chanson qui en devient pénible.
C'est alors que vient le clou du spectacle. Un dessert, une pâtisserie, pour le moins particulière.
Tenue pourtant par une sœur sûre d'elle, la démarche est chancelante, crispante. Ce dessert, à la limite de la perfection, manque tout de même de chuter.
Bien que terminer par terre ne ferais pas d'énormes dégâts, ni réellement catastrophique, cela retirerait toute la magie du moment.
C'est alors lentement, pas à pas, que l'objet des convoitises se place devant le nez du destinataire.
Ses yeux et ses sens sont grands ouverts, sa bouche n'est pas en reste non plus. Le petit effet de la surprise est pleinement rempli.
Cependant, sur ce gâteau, aucune bougie. Rien non plus qui indiquerait les fameux 22 années dans cette vie, si ce n'est un marquage au verso.
Soudain, la lumière se rallume. Le glaçage turquoise, lisse, saute alors aux yeux. Les galbes du dessert donne une impression de dômes appétissants. La petite touche sucré est sur toutes les lèvres, et donne l'eau à la bouche.
Bien que les langues commencent à se délier, le brouhaha revenant lentement, chacun, mentalement, en souhaiterait bien une part.
Mais l'égoïsme aujourd'hui doit primer !
La première part doit être consommé rapidement. Les saveurs abricots se font déjà sentir, malgré le glaçage dur et sucré qui en recouvre la cerise a son sommet. Les pétales à cet endroit, bien que décoratives sur le reste, reçoivent discrètement un coulis caramélisé.
Les regards ne sont plus sur lui, non, plus depuis que le dessert est posé sur la table, face à son prestigieux gourmand.
Les assiettes, les fourchettes, les cuillères, tout est alors ramassé.
C'est donc sans aucun couvert que son visage s'approche, que sa bouche s'ouvre, que sa langue se pose sur les prémisses turquoises d'une sphère appétissante.
De cette pâtisserie, il en redresse alors le niveau, que sa bouche puisse se satisfaire doucement de la couche croquante. Mais celle-ci ne cède pas si facilement, tenant bon, bien que le bruit de la rupture soit pourtant perceptible.
Bien que la scène de la dégustation soit caché aux yeux des autres, les commentaires fusent devant un "Joyeux anniversaire ! 22 ans ! Régale toi !" qui ne cesse de se mouvoir doucement au rythme des bouchées. Certains râlent, d'autres empêchent, tant bien que mal, les plus petits invités à venir voir ce qu'il se passe.
La dégustation est tout de même prise en photo, par celle-là même qui a aidée à la préparation, fière de son résultat de grande pâtissière du dimanche.
La bouche, la langue du "maitre des convives" fini par avoir raison de la première couche. Le glaçage cède entre ses dents, qu'il mange avec grand plaisir.
Sans cuillère, il pose alors sa dextre sur le nappage nature, collant à ses doigts par ses gestes langoureux qui ont précédés.
Le dessert est chaud, bien plus qu'à la sortie de la cuisine, limite bouillant.
Une petite noisette rosée titille sa curiosité. Il essaie alors de l'extraire du bout des doigts, pour finir par s'y risquer de nouveau à y croquer, doucement.
Mais les invités s'impatientes, s'offusquent même !
Il est temps d'abréger la scène, en passant par une gorgée onctueuse à la florentine. Le sucre restant sur les lèvres se fait alors laper, pourlécher, avant de finir, bien évidemment....
.... dans un magnifique baiser.
Il fait beau dehors, et surtout très chaud. Les volets fermés laissent passer une fine lumière qui permet tout de même de rester attentif à ce qu'il se passe.
Cet atmosphère étrange, pourtant joyeuse, se casse par un chant bruyant. Mélodie amusante que seul ce genre de moment peut y fournir tout son sens. Chacun essai de chanter en rythme, essayant de s'accorder avec le voisin, pour un résultat plus que médiocre. Mais ici, tout le monde s'en fiche éperdument. Personne n'est ici pour un quelconque télé-crochet.
L'émotion se voit, se sent, sur le visage familier de ce catalyseur de bonne humeur. La famille, les amis, les collègues, tous sont réunis pour lui aujourd'hui.
Il ne sait pas à quoi s'attendre, gardant un sourire pour ne pas trahir son stress de la découverte. Les regards sur lui sont lourds, mais bienveillants. Chacun veut connaitre la suite, la conclusion de cette pénible attente... et arrêter de chanter en boucle cette fameuse chanson qui en devient pénible.
C'est alors que vient le clou du spectacle. Un dessert, une pâtisserie, pour le moins particulière.
Tenue pourtant par une sœur sûre d'elle, la démarche est chancelante, crispante. Ce dessert, à la limite de la perfection, manque tout de même de chuter.
Bien que terminer par terre ne ferais pas d'énormes dégâts, ni réellement catastrophique, cela retirerait toute la magie du moment.
C'est alors lentement, pas à pas, que l'objet des convoitises se place devant le nez du destinataire.
Ses yeux et ses sens sont grands ouverts, sa bouche n'est pas en reste non plus. Le petit effet de la surprise est pleinement rempli.
Cependant, sur ce gâteau, aucune bougie. Rien non plus qui indiquerait les fameux 22 années dans cette vie, si ce n'est un marquage au verso.
Soudain, la lumière se rallume. Le glaçage turquoise, lisse, saute alors aux yeux. Les galbes du dessert donne une impression de dômes appétissants. La petite touche sucré est sur toutes les lèvres, et donne l'eau à la bouche.
Bien que les langues commencent à se délier, le brouhaha revenant lentement, chacun, mentalement, en souhaiterait bien une part.
Mais l'égoïsme aujourd'hui doit primer !
La première part doit être consommé rapidement. Les saveurs abricots se font déjà sentir, malgré le glaçage dur et sucré qui en recouvre la cerise a son sommet. Les pétales à cet endroit, bien que décoratives sur le reste, reçoivent discrètement un coulis caramélisé.
Les regards ne sont plus sur lui, non, plus depuis que le dessert est posé sur la table, face à son prestigieux gourmand.
Les assiettes, les fourchettes, les cuillères, tout est alors ramassé.
C'est donc sans aucun couvert que son visage s'approche, que sa bouche s'ouvre, que sa langue se pose sur les prémisses turquoises d'une sphère appétissante.
De cette pâtisserie, il en redresse alors le niveau, que sa bouche puisse se satisfaire doucement de la couche croquante. Mais celle-ci ne cède pas si facilement, tenant bon, bien que le bruit de la rupture soit pourtant perceptible.
Bien que la scène de la dégustation soit caché aux yeux des autres, les commentaires fusent devant un "Joyeux anniversaire ! 22 ans ! Régale toi !" qui ne cesse de se mouvoir doucement au rythme des bouchées. Certains râlent, d'autres empêchent, tant bien que mal, les plus petits invités à venir voir ce qu'il se passe.
La dégustation est tout de même prise en photo, par celle-là même qui a aidée à la préparation, fière de son résultat de grande pâtissière du dimanche.
La bouche, la langue du "maitre des convives" fini par avoir raison de la première couche. Le glaçage cède entre ses dents, qu'il mange avec grand plaisir.
Sans cuillère, il pose alors sa dextre sur le nappage nature, collant à ses doigts par ses gestes langoureux qui ont précédés.
Le dessert est chaud, bien plus qu'à la sortie de la cuisine, limite bouillant.
Une petite noisette rosée titille sa curiosité. Il essaie alors de l'extraire du bout des doigts, pour finir par s'y risquer de nouveau à y croquer, doucement.
Mais les invités s'impatientes, s'offusquent même !
Il est temps d'abréger la scène, en passant par une gorgée onctueuse à la florentine. Le sucre restant sur les lèvres se fait alors laper, pourlécher, avant de finir, bien évidemment....
.... dans un magnifique baiser.
